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jeudi 21 décembre 2017

RT France: le grain de sable dans l'amollissement de la société française?



Le lancement de la chaîne russe en français RT France fait trembler le petit milieu si conformiste de nos journalistes repus et des russophobes pseudo-analytiques. Repus, mais manifestement pas si sûrs d'eux. Car sinon pourquoi faire autant de bruit pour une chaîne reléguée sur des réseaux de distribution qui sont loin d'être ceux de nos chaînes publiques et privées nationales bien-pensantes? 


A peine lancé, tous les yeux étaient tournés vers RT France, qui, finalement a bénéficié d'une publicité incroyable. Impossible pour nos chers concitoyens de ne pas savoir qu'une étrange chaîne "russe" - donc dangereuse - vient perturber le PAF français, ronronnant depuis tant d'années dans cet entre-soi mortifère.

Et finalement, l'analyse détaillée montre ... qu'il n'y a rien à lui reprocher. Comme l'écrit France info, des sujets variés, un rythme encore à trouver, d'autres sujets. Objectivement, rien. Rien que du journalisme. Et c'est ce qui dérange, cette possibilité d'avoir professionnellement un autre regard et d'oser avancer des sujets qui sont tus, afin de garder l'opinion publique et le discours politique dans un cadre prédéterminé. D'où la réaction hystérique de certains confrères de RT, comme à l'Obs où dès le titre l'on sent que la réaction est plus émotive que rationnelle:


Impression qui se confirme dans le texte:


La réaction n'est rien moins que viscérale, en appelant à la fantasmagorie. Très belle leçon de journalisme ...

Autrement dit, il y a panique à bord: RT France travaille, sans caricature, professionnellement et risque donc de faire comprendre qu'un autre point de vue est possible, que les médias français, dans toute leur "diversité", ne traduisent qu'un seul point de vue sur une présélection de sujets bien déterminés. Le risque est grand, c'est pourquoi l'on voit entrer dans la danse le petit club des russophobes dits "spécialistes" de la Russie, qui n'ont toujours pas digéré la fin de l'Union soviétique et donc la disparition de l'objet de toute leur haine, haine très avantageusement - pour eux - reportée sur la Russie contemporaine.

Ils publient donc une tribune dans le journal Le Monde, ce qui n'est pas particulièrement surprenant - ce sont des "intellectuels" et Le Monde est bien un journal pour "intellectuels", c'est bien connu. Ce qui est particulièrement délicieux pour cette poussée tchékiste, c'est la publication de cette oeuvre d'art demandant la censure au nom des valeurs démocratiques dans la rubrique "Idées" (sic!). Le ridicule ne tue pas, ils se portent à merveille!



Le fondement pour demander au CSA de revenir sur son autorisation est une véritable merveille: ces "esprits libres" s'appuient sur les paroles de ... Macron! Et tous les responsables politiques "fréquentables" sont appelés à la rescousse du bateau France qui prend l'eau par un instant d'inattention: 
Russia Today est accusée aujourd’hui par des responsables du plus haut niveau aux Etats-Unis comme en Europe de semer la zizanie et d’affaiblir les démocraties.
Le Conseil de la Fédération, chambre haute du Parlement russe, a déclaré que si la France suspendait la licence de RT France, comme à l'égard des Etats-Unis, des mesures seraient prises.

Au moins, si l'on avait des doutes sur la question des collusions, la réponse est apportée. Et aucun hacker russe n'a même été nécessaire, le système démocratique occidental s'est hacké lui-même. 




11 commentaires:

  1. Bienvenue à RT ! Je me réjouis de voir ces souris de laboratoire que sont devenus nos pseudo-journalistes courir dans tous les sens. C'est jubilatoire !

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    1. 20 ans que ces pitoyables larbins regardent CNN et d'autre chaines de propagandes sans broncher...Il est claire que la France est un très bon vassale des Usa....Le Grand Charles dois bien se retourner dans sa tombe et il avait déjà bien raison a propos de Français, que c'est des veaux !!!

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  2. Quand vous ajoutez une image plus large que le texte, mettez width:100%; en style sinon ça déborde, c'est horrible.

    Ceci dit ASI n'a rien "contre" RT me semble-t-il, or c'est bien Schneiderman qui signait l'article...

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  3. J'aime bien le terme "spécialistes de la Russie". En quoi est-il justifié? Par la haine écumante que leur inspire ce pays?

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  4. Chère Laurence,
    Il s'agit des rejetons de ces intellectuels, qui ont ébranlé l'empire russe et que Lénine a renvoyé sur le fameux bateau des philosophes. Rien d'étonnant à ce que ces gens n'aient pas encore dirigé qu'il ne leur revient pas de diriger cet immense pays au gré de leurs utopies !

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  5. Merci pour cet article des plus succulents. Nos médias évitent d'évoquer le fait qu'ils sont, en grande partie sous perfusion. À savoir qu'ils ne subsistent que grâce à l'argent public versé copieusement en échange d'articles mensongers pour encenser leurs maîtres. Les prétendus journalistes ne sont sélectionnés que pour leurs capacités à mentir et pas vraiment au regard de qualités professionnelles, puisqu'ils en sont dénués.

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    1. totalement d'accord avec vous.

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    2. Bonjour Jean-Claude! Issue de la presse,je peux doublement témoigner que la presse française vit sous perfusion(Argent des contribuables)Ayant été sur les effectifs du Monde pendant une quinzaine d'années,croyez-moi,je n'hésite pas à commenter aux articles du Monde.Bien de ses lecteurs condamne le manque de déontologie du journal.Pas étonnant que de plus en plus la presse française perd des lecteurs.Notamment à cause de son atlantisme forcené,aveugle.

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  6. Vivement une chaîne continue avec Galia Ackerman qui cafouille bredouille et bafouille en boucle. Nous pourrions dès lors devenir de vrais spécialistes de la Russie

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  7. Nous devons rompre avec cet esprit atlantiste des plus destructeur de notre identité et osons le dire de notre civilisation.

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  8. Dans tous les médias de l'Hexagone, depuis le début du siècle, la forme la plus subtile de la censure a été mise en place.
    Elle consiste à priver les journalistes des deux éléments les plus nécessaires à l'exercice correct de leur métier : le temps et les moyens.
    Ils sont alors incapables de résister, sous peine de perdre leur emploi, aux directives qui leur sont imposées par les propriétaires de ces médias et transmises par leurs chefs de rédaction généralement très bien rémunérés pour leur obéissance et leur efficacité.
    Je précise que j'ai été journaliste professionnel jusqu'en 2004, à mon départ en retraite.

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