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vendredi 20 novembre 2015

Pourquoi la Russie a des doutes sur la sincérité de F. Hollande?

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V. Tretiakov, politologue

François Hollande, après les attentats de Paris, décide de faire deux visites. La première à Washington. La seconde à Moscou. Afin de permettre un front uni contre l'état islamique. Nous avons déjà montré en quoi cette alliance élargie est loin d'être facile et sa possibilité même se heurte à la réalité des intérêts géopolitiques divergents des deux grands joueurs (voir notre analyse ici).

Au-delà des difficultés déjà soulevées, la personnalité même de F. Hollande et la politique française laissent planer de sérieux doutes sur sa crédibilité en tant que nouvel allié stratégique de la Russie.

mercredi 18 novembre 2015

Le rêve d'une coalition élargie contre l'état islamique et la réalité de la géopolitique

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En invoquant hier le recours à l'article 51 de la Charte des Nations Unies autorisant les Etats à utiliser la force pour se défendre lorsqu'ils sont attaqués, le Président russe a, d'une certaine manière, déclaré la guerre. Au terrorisme, mais également à ceux qui le soutiennent et le financent. Peut-on comparer l'effet produit par cet attentat avec celui du 11 septembre? D'une certaine manière, mais la comparaison ne peut être totale. La réaction y fait également penser: l'union totale contre un ennemi total. Pour autant les paramètres diffèrent. Dans ce contexte, le Président français se voit en missionnaire de la paix, organisant une coalition tripartite US/France/Russie qui dirigerait les opérations en Syrie contre l'état islamique. Le projet, théoriquement louable, va peiner à être réalisé, les deux grands joueurs ayant en l'occurence des intérêts divergents.

mardi 17 novembre 2015

Le crash de l'A321 russe à Charm el-Cheikh est un attentat


L'information est sortie: l'A321 russe tombé dans le Sinaï égyptien a été victime d'un attentat. Une bombe a été placée à bord. 217 passagers et 7 membres d'équipages sont morts. Il était alors difficile de croire à un attentat, comme nous l'écrivions. Comment croire qu'un être humain puisse vouloir tuer, détruire, réduire en morceaux, plus de 200 personnes. Au nom de quelle folie? La Russie et la France sont plus que jamais unies, dans la souffrance. Qu'elles le soient dans le combat.

lundi 16 novembre 2015

Kiev risque de reprendre l'offensive dans le Donbass

Gare de Kherson

La situation internationale est telle que la question ukrainienne n'est plus d'actualité. Ce qui est extrêmement dangereux pour les gouvernants mis en place dans ce pays. D'une part, car ils ne peuvent se permettre ni de réaliser les accords de Minsk, le processus politique est en berne, ni de gouverner. D'autre part, parce que le soutien US/EU risque de s'effriter, la parole commençant à se libérer, les réfugiers du Donbass à se compter et les nazillons à se voir. Alors il faut agir pour revenir sur le devant de la scène et provoquer de nouvelles discussions sur un énième accord de Genève/Minsk.

dimanche 15 novembre 2015

Les attentats de Paris doivent être l'occasion d'une restauration de nos intérêts nationaux

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Les attentats qui se sont produits à Paris dans la nuit du 13 au 14 novembre nous ont tous choqué au plus haut point, nous ont touché au plus profond de nous-même. Le choc passé, reste la douleur et la colère. Et il est à espèrer que cette fois-ci nous n'aurons pas droit à la grand messe politico-nationale stérile, qui comme nous venons de le voir, n'a rien réglé. Les grands élans orchestrés sont magnifiques, une fois. 

La configuration du problème est plus large que celle de la bouille traumatisée d'un Président qui devrait commencer à gouverner. Il n'est jamais trop tard et il est vraiment temps. Au minimum, pour en pas laisser la place à un Premier ministre près à tous les extrêmes pour cacher l'impasse de la politique française - et pas seulement - actuelle: soit revenir à l'Etat et gouverner et protéger sa population, soit glisser dans les méandres nauséabonds de la mondialisation douceureuse, dans les profondeurs de laquelle se cache à merveille l'odeur du sang et de la boue.

Bref, replaçons dans leur contexte les évènements tragiques qui ont touché Paris et la civilisation européenne, et non le monde entier. Il y a la guerre contre le terrorisme. Mais les terroristes des uns ne sont pas ceux des autres, comme le montre la Syrie. Il y a la Syrie justement et des conférences qui ont quelques difficultés à déboucher sur des propositions réalistes et constructives. En toile de fond, il y a ce choix récurrent depuis les attentats du 11 septembre: nation ou mondialisation?