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mercredi 14 mai 2014

De réelles sanctions contre la Russie dépendent des accords énergétiques avec la Chine ou la question de l'intérêt légitime des Etats Unis

Voir: http://el-murid.livejournal.com/
http://www.gazeta.ru/politics/2014/05/13_a_6028881.shtml
http://www.gazeta.ru/politics/2014/05/13_a_6028581.shtml
http://www.gazeta.ru/business/2014/05/13/6029645.shtml

Хантер (слева) и Джозеф Байдены
Biden père et fils défendent leurs intérêts en Ukraine
De nouvelles sanctions ont été prises contre la Russie car les régions de Lugansk et de Donetsk, en Ukraine, ont organisé un référendum sur leur autodétermination, référendum que la Russie leur avait officiellement demandé de reporter pour donner une chance au dialogue nationale.
Toutefois, suite aux crimes commis par le pouvoir ukrainien actuel à Odessa et à Mariupole, les population de l'Est ne veulent plus être soumises à un pouvoir qui les considèrent en gros et en général comme terroristes.
Elles ont donc organisé un référendum et Moscou, ou plus précisément le régime sanglant de V. Poutine, est responsable. Logique. Donc il faut le sanctionner. Logique. En ce qui concerne les morts et les disparus par centaines, dommage. Ce ne sont manifestement que des dégâts collatéraux d'une guerre énergétique venue définitivement dévoyer l'idée de démocratie et d'autonomie de l'Europe, même de cette Veille Europe surannée qui fait rêver. Au fait de quoi la Russie est-elle responsable? Principalement de sa souveraineté et de sa puissance énergétique.
Donc, sortons du rêve. Deux réalités sur lesquelles il est possible aujourd'hui de s'appuyer pour analyser ce qui se passe autour de l'Ukraine. Comme nous l'avons répété à plusieurs reprises, l'Ukraine n'est qu'une occasion pour un conflit plus général. Géopolitique, certes, mais comme la puissance passe par l'argent, les racines énergétiques apparaissent de plus en plus clairement.
Très discrètement, la compagnie Burisma, qui est leader du marché éneregétique en Ukraine, vient de faire entrer Hunter Biden dans le Conseil de direction de l'entreprise. Mais si, c'est bien lui, le fils. Le fils de Joe Biden, vice-président des Etats Unis. Mais tout est normal, les intérêts du business en général, et du fils du vice-président en partiuclier, ne vont pas du tout interférer sur les décisions qui seront prises par un Etat démocratique. Parce qu'il faut se demander où est la cause et où est la conséquence? Toujours est-il que ce conflit d'intérêt flagrant fait tomber le masque démocratique de ce conflit.
Si les Etats Unis poussent les pays européens  dans un combat violent visant à séparer hermétiquement la Russie de l'Ukraine et la Russie de l'UE, c'est pour garantir et faire prospérer les intérêts américains en matière énergétique. Le gaz de schiste c'est mignon, mais pas exportable avant 2020 minimum. En attendant, il y a de l'argent à faire.
Donc l'UE, transformée en drône politico-économique, remplit son rôle et les pays totalement soumis aux Etats Unis, comme la France par exemple, déclarent que les véritables sanctions économiques, qui toucheront notamment  les domaines de l'énergie ou de la défense, seront prises si les élections présidentielles ne se déroulent pas normalement.
Et la Russie en sera évidemment responsable. Bref, la décision de prendre de véritables sanctions semble, elle, avoir été prise. Reste à trouver l'occasion de les prononcer. Or, la Russie n'a pas envoyé ses troupes à Odessa après le massacre, elle n'a pas réagit non plus à Mariupole, elle n'a pas officiellement reconnu les républiques de Donetsk et Lugansk, elle n'a pas répondu à leur demande prématurée d'entrer dans la Fédération de Russie. Bref, la Russie ne donne pas l'occasion de prononcer les sanctions la tête haute.
Il risque de falloir les prononcer la tête basse et le regard fuyant. Pour cela, deux dates.
Le 20 mai, le Président russe sera en Chine pour conclure des contrats divers et variés, notamment en matière énergétique. Si cela est le cas, peu importe les apparences, les intérêts vitaux des Etats Unis seront touchés, l'UE devra agir. Oui, l'UE en première ligne.
Le 25 mai, les élections présidentielles auront lieu en Ukraine, quand tout le territoire ne veut pas les organiser, quand les candidats d'opposition se sont fait agresser pour retirer leur candidature, quand il risque d'être dans l'intérêt international de les faire échouer. Pour que la Russie soit responsable et que l'on puisse prononcer ces merveilleuses sanctions qui doivent remodeler le rapport de force économique global. Sans oublier que les voisins, gentils européens, de l'Ukraine commencent à avoir les dents qui poussent. Par exemple, la Hongrie affirme ses intérêts légitimes sur le bassin des carpates en Ukraine et demande la double nationalité pour les hongrois de souche ainsi que l'autonomie de la région.
Autrement dit, si l'Ukraine continue sa politique, elle conduira au démentèlement du pays, ce qui semble être le but des dirigeants actuels, et l'intérêt de leur sponsor principal.
En ce qui concerne l'UE, il est triste de constater qu'elle n'est pas en meilleur état que l'Ukraine, au moins du point de vue moral ou éthique. Comment sommes-nous passés de Cassin et Delors à Ashton et Fabius ?

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